LA BOUCHE DE LA LETTRE Roman de B. TCHIBAMBELELA

LA BOUCHE DE LA LETTRE

Roman de   B. TCHIBAMBELELA

LA BOUCHE DE LA LETTRE  est l’un de  ces récits précieux et totaux qui dépeignent TOUT. Ce roman est une somme de valeurs orales exhumées de l’ère coloniale africaine et offre la genèse de BRAZZAVILLE, ancienne capitale de LA FRANCE  LIBRE .  C’est une Anthologie. Pour BERNARD TCHIBAMBELELA, le texte épistolaire, prétexte romanesque, doit se marier avec la TRADITION ORALE : « Eh, oui ! La lettre devait parler comme la bouche qui l’avait dictée. Kéla devait faire écouter à son père la bouche de la lettre. » Il nous offre dans une plume langoureuse, suave et généreuse l’une de ses proses dont l’esthétique et la richesse font le plaisir du lecteur. C’est un érudit. Cette peinture réaliste est une fresque originale et vivante nourrie des contextes géographique, sociologique, ethnolinguiste et historique. C’est surtout l’alchimie de l’oralité et de l’écriture ainsi que des tonalités lyrique, pathétique, comique, satirique, tragique et épique qui frappe le lecteur béat. Ce roman est une geste. L’histoire d’une collectivité. Le lectorat est promené, adoubé et comblé dans l’euphonie et l’exotisme traditionnel et colonial de l’époque. Ce sont des pages d’une dimension didactique appréciable qui « parlent » et « témoignent. »

J.P. NTSOULAMBA   KEYILA

Docteur ès Lettres, Professeur de Lettres Modernes à l’Académie d’Amiens.

Le roman est en vente à :

la librairie de l’HARMATTAN :  PRESENCE AFRICAINE : 16 Rue des Ecoles 75 005 – PARIS

PRESENCE AFRICAINE :  25 bis, Rue des Ecoles 75 005 – PARIS

SERVEDIT  15 Rue Victor Cousin 75 005 – PARIS

FNAC

PAPYRUS  - CONGO – BRAZZAVILLE

Comments

[NKOUKOU BERNARD]

Salut frero,

Après lecture de ce joyau de la littérature congolaise
- des temps modernes - conçu des mains expertes, je
salue vivement cette rentrée littéraire.

"La bouche de la lettre", roman trempé d'un lyrisme
merveilleux qui accroche le lecteur par sa puissance
verbale... caustique et exaltant mais aussi
flamboyant.

L'auteur a fait preuve de rémanence et de
réminiscence. Il a su mettre en mouvement des scènes
de la vie sociale, réellement vécues par lui et ses
proches.

Ton élevé, nouveau et séduisant. Il se dégage, à
travers cette oeuvre un exotisme culturel si profond,
attachant et boulversant même.

La bouche de la lettre: kanda wu nzonza wu ta nzonza
dixit nos parents à l'enfant qui savait écrire une
lettre. C'est un roman qui établit le pont de
l'intercommunicabilité entre l'oral et l'écrit. L'oral
est défini par la bouche et l'écrit par la lettre.
Dans le cas d'espèce par le roman: roman yi nzonza yi
ta nzonza.

Ecrit sous la poussée de l'énergie théâtrale avec des
dialogues pleins de vitalité et de tonicité. La leçon
de la quête des valeurs traditionnelles est claire.
Elle est notre contribution à la mondialisation.

Devoir? impératif? Non seulement que les vivants
perpétuent la mémoire de des morts mais tu as rendu
pérenne la mémoire de la tradition en l'exhumant de
ses entrailles: par l'écrit pour lui donner vie,
ambiance et allure nouvelle. Scripta manent, verba
volant.

Cependant, les précieuses veulent qu'on accorde la
liberté d'écrire à toute personne tout en respectant
les règles de l'art. Ils sont si rigoureux en matière
d'orthodoxie syntaxique;(cette coupure des mots là va
faire grincer les dents ainsi que la disparition des
traits-d'union?). Maurice Schuman est mort mais
Maurice Druon est encore vivant. Ils n'acceptent pas
les "précieuses ridicules"

Etait-il nécessaire se dédouanner?. Quelle est
finalement la place de la critique? Elle juge
seulement l'oeuvre et n'en détruit pas car l'oeuvre
est une propriété intellectuelle protégée par les
supports juridiques.

La bouche de la lettre est une oeuvre majeure qui
mérite sa place dans les rayons de nos bibliothèques.
Elle mérite en outre un prix littéraire. Sauf
exigences majeures.

Bernard NKOUNKOU

[MIENE]

A ne point en douter l'éxil forge les talents. L'inspiration naît de la nostalgie: c'est l'impression que j'ai de Mr TCHIBAMBELELA.

Sans le comparer à ceux-ci; Voltaire, Victor Hugo etc...ont écrit des merveilles pendant leur exil.

Courage!

MIENE

[YOKA]

TCHIBAMBELELA excelle là où on l'attend pas. C'est pourtant l'un de nos grands économistes et banquiers. Et l'on s'attend qu'il écrive sur l'économie ou les finances! Non! C'est dans la literrature qu'on le découvre avec talent. L'année dernière il a publié une belle pièce satirique ( "les deux vies") sur les intrigues et les coups fourrés dans les systèmes politiques. La pièce a fait un tabac en été à Paris. Cette année, il nous produit un roman qui nous fait voyager dans le temps et nous fait découvrir un autre style d'écriture.

BRAVO!

Mais pense à nous écrire quelque chose en économie et / ou les finances sur le CONGO.

YOKA