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5 mars 2007

"Sur la braise" de Henri Djombo adapté au théâtre

Culture : le roman ’’Sur la braise’’ de Henri Djombo réécrit et adapté au théâtre 

Le roman de l’écrivain congolais, Henri Djombo, intitulé ’’Sur la braise’’, a été adapté au théâtre par la troupe Zenga-Zenga. La pièce a été jouée au Centre culturel français (CCF) de Brazzaville le 28 février dernier, et mis en scène par Georges Mboussi.

Carine Oyoma/CSA, du 03/03/2007

Environ une heure et demi, c’est le temps auquel les comédiens ont exécuté avec maestria les rôles des personnages du roman, surtout celui de Joseph Niamo, le héros du roman. «Sur la braise» est un roman qui dénonce l’inégalité, les ragots, la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, et la violence aveugle. Il apparaît comme un cri de révolte et une parole d’espoir. «Sur la braise» relate l’histoire d’un jeune cadre qui sortait droit de l’Institut des Sciences Economiques, victime du cannibalisme bureautique alors qu’il faisait ses premiers pas dans l’administration de son pays. Ce jeune cadre était chassé de son poste par ses collègues parce qu’il prônait la justice, le savoir-faire et la rigueur à son l’entreprise. Après son limogeage, le Président de la République de Bocaville l’a appelé et l’a nommé Ministre d’Etat pour ses compétences.

Ce sont les comédiens de la troupe théâtrale Zenga-Zenga Théâtre qui ont contacté M. Mboussi, metteur en scène de son état pour, réaliser cette pièce de théâtre. Il a mis sur images la scène, tout en la réécrivant et en les adaptant. La particularité de sa mise en scène était les innovations qu’il a apportées, tels que les jets de pierres sur Niamo par ses collègues, le sable qui tombait sur Niamo en provenance du ciel quand sa mère implore Dieu afin qu’il apporte bénédiction à son fils. Ce sable représente la réponse du très haut à la prière de la maman de Niamo. Enfin, l’autre adaptation était la transformation du rôle du marabout à celui des féticheurs car, dans le roman l’auteur parle du marabout. Ainsi, le metteur en scène fait savoir que le choix du féticheur a pour but de valoriser la tradition congolaise.

Concernant le choix du roman, Georges Mboussi qui est natif du Sud Congo, voulait équilibrer le pays tout en brisant le mythe du tribalisme. «Nous qui sommes artistes, devrons amener le peuple à s’unir à travers nos oeuvres. Nous devons être toujours devant. Par l’acceptation de cette pièce de théâtre, je voulais jouer et remplir les conditions de mon rôle de metteur en scène», a-t-il expliqué.

C’est pour la première fois que M. Mboussi réécrive un texte d’un écrivain congolais. Son travail a été toujours de réaliser les écrits des auteurs français et africains d’autres pays, à l’instar de Florent Coua-Zotti du Bénin, Jean Racine de France. M. Mboussi a été comblé de joie pour les résultats de son travail. «Je suis très content parce que tout s’est bien passé. Le public a répondu massivement present a cette pièce», s’est-il réjoui.

L’auteur du roman mis sur scène était présent dans la salle. «J’ai beaucoup aimé le talent des artistes qui ont rendu sur scène ce que j’avais couché sur la page blanche. Et j’ai aimé la manière dont ils ont fait percevoir cet œuvre aux spectateurs. J’ai aimé comment ils sont talentueux, comment ils sont fantastiques ; et je suis sur qu’ils feront le même travail pour mes autres œuvres et ceux des autres auteurs».

Pour Henri Djombo, le non-dit du roman est la lutte contre l’injustice, l’élévation spirituelle, la promotion des valeurs sociales, la créativité, la création de la Nation. Il a affirmé que le roman a été bien réécrit, le scénario était bon. Les artistes ne se sont pas éloignés du dialogue du texte, ce qui retrace parfaitement l’histoire du roman. Le public a apprécié l’adaptation de l’œuvre et surtout les innovations du metteur en scène. Ce qui a motivé plus d’un spectateur à s’enquérir du roman.

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