Deuxième festival international de théatre d'Alger Fenêtre ouverte sur les arts de la parole
Publié le 23/09/2010 à 03:49 - 21 visites
Source : elwatan
La narratologie et les arts de la parole seront au cœur des débats du Festival international du théâtre d’Alger (FITA) prévu
du 14 au 25 octobre prochain.
La deuxième édition du Festival international du théâtre d’Alger
(FITA) aura lieu du du 14 au 25 octobre prochain, et sera présidé par
Sonia et M’hamed Benguettaf. «Deux présidents qui nous ont proposé des
personnalités et un programme et vont nous parrainer pendant deux ans.
Nous voulons aller au-delà de ce que nous avons fait cette année et
celle d’avant. Nous voulons travailler avec les jeunes mais être guidés
aussi par les anciens. C’est un rapprochement à la génération», nous a
déclaré Brahim Noual, commissaire du festival. Le quatrième art
palestinien sera à l’honneur de cette manifestation avec la présence de
deux troupes.
La Tunisie, le Maroc, la Jordanie, l’Argentine, la Belgique, le
Congo-Brazaville, le Niger, Oman, l’Italie, la France, la Russie, le
Togo, le Mali, le Bénin et l’Allemagne participent également au
festival. La présence du Kosovo n’est pas encore confirmée. Deux
journées d’étude sur la narratologie et les arts de la parole auront
lieu en marge de la manifestation, elles vont se dérouler au complexe
d’Azur Plage. Les Algériens Abdelhamed Bourayou, Mansour Benchehida et
Djamila Zegaï, le Palestinien Kamel El Basha, le Libanais Pauls Mattar,
le Marocain Abderrahman Ben Zidane, le Béninois Honorat Aguessi, le
Belge Christophe Cotteret, le Jordanien Gannam Ghannam, le Togolais
Adika yawo et la Française Claire Ganjon sont les principaux
intervenants lors de ces journées de débat.
Un espace pluridisciplinaire
«Nous voulons créer des passerelles entre les universitaires et les
hommes de théâtre. Il y aura aussi des moments de pratique et de
convivialité entre eux», a indiqué Brahim Noual. Il est prévu également
cinq ateliers devant aborder des thématiques liées à l’actorat, à
l’écriture dramatique, à la mise en scène, à l’expression corporelle et
à la critique de théâtre. Ils seront, entre autres, encadrés par Nadia
Bousennoun, Ivan Romouv et Saïd Ennadji.Il y aura aussi une
rencontre-débat avec les hommes de la presse proposés par le romancier
et journaliste Abderezak Boukebba. Sont prévus aussi trois jours de
network entre les professionnels algériens du théâtre avec leurs
homologues étrangers. «Il s’agit des échanges au niveau du théâtre.
Il y a la périphérie de ce festival, il y a le théâtre qui est
invité et qui s’invite avec la littérature et la poésie. Il y a donc
des moments dédiés aux arts de la parole et de la plume», a ajouté le
commissaire du FITA. Un autre atelier sera lancé avec le début du
festival et traitera du théâtre de l’improvisation. «Nous voulons
ouvrir les portes aux jeunes qui voudront connaître plus le théâtre,
dont celui de l’improvisation. Cela est un moyen de populariser cet
art. Et pourquoi ne pas créer un jour la ligue du théâtre de
l’improvisation», a expliqué Brahim Noual. Selon lui, il est important
de tisser des partenariats ouverts sur la Méditerranée et sur l’Europe.
Dans cette optique, les commissaires des autres festivals du théâtre
(Mostaganem, Médéa et Sidi Bel Abbes) ainsi que celui de la Marionnette
sont invités à participer au FITA dans cette optique de partenariat.
«Ils seront des interlocuteurs de nos partenaires étrangers. Nous
voulons être un maillon de cette chaîne. Nous voulons travailler
ensemble», a-t-il observé.
Fayçal Métaoui