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28 octobre 2008

Le comédien Paul Milongo n'est plus de ce monde

Paul Milongo, alias Ebendé Kilo a tiré sa révérence le 3 octobre dernier. Mapaulo pour les intimes, a incarné pendant longtemps des personnages emblématiques dans les grandes créations du centre de formation et recherche en art dramatique, notamment le roi Christophe dans la tragédie du Roi Christophe d'Aimé Césaire, le marchand dans l'exception et la règle de Bertold Brecht et, le féticheur Bobolo dans la marmite de Koka Mbala de Guy Menga. Pétri de talent, Paul Milongo s'est forgé une grande réputation dans le monde théâtral et, restera gravé à jamais dans certains mémoires. Paul Milongo qui s'est toujours montré optimiste sur l'avenir du théâtre au Congo, a été une véritable étoile. Une étoile qui s'est éteinte après avoir scintiller pendant plus de 30 ans dans le ciel du théâtre congolais. L'illustre disparu est resté disponible jusqu'aux derniers jours de sa vie.

Sheila Elphie Tsana

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20 octobre 2008

"Totem sans tabous" de Jean-Marc Poaty.

La compagnie de théâtre Tiesese s'est produite le 12 octobre 2008 au Centre de formation et de recherche en art dramatique (CFRAD). Elle a présenté la pièce Totem sans tabous, d'après une mise en scène de Mue M'puati Luemba.

Quatre personnages principaux sont au centre de cette pièce, à savoir Likundi, Titek, Jaga, Mâ Nkazi, interprétés respectivement par Richilvie Babela, Charmine Manguila, Clément Moutissa et le metteur en scène également acteur, Mue M'puati Luemba. Totem sans tabous est une peinture sociale marquée des influences culturelles traditionnelles de certaines ethnies du Congo. C'est l'histoire de Mâ Nkazi, chef de clan des Muenzi, qui, avant de mourir, donne sa bénédiction à son neveu Likundi et à sa nièce Titek, des jumeaux de sa regrettée sœur Mâ Nzinga. Il sacre le jeune homme impatient chef de famille et transmet à la jeune fille douce, joviale et sensible au monde invisible neuf cauris porteurs de richesses pour leur clan tout entier. Neuf ans plus tard, les deux adolescents ayant grandi, deviennent parrain de leur vie et de celle des membres du clan. Ils affrontent quotidiennement la vie moderne. Titek se marie à Jaga qui est pour elle le prototype du prince charmant moderne tandis que Likundi, encore célibataire, est en quête d'une compagne. L'énigme de cette pièce réside dans le devenir des pouvoirs respectifs des jumeaux dans une société civilisée.

L'auteur de cette pièce, Mue M'puati Luemba, de son nom Jean-Marc Poaty, a signé plusieurs œuvres de poésie et de théâtre, son domaine de prédilection. Il est arrivé au théâtre après des études de gestion. Il a adapté au théâtre plusieurs auteurs congolais tels que Tati Loutard, Sony Labou Tansi, Henri Djombo. Il se définit comme «un re-écrivain, un re-créateur», car la vraie écriture n'existe pas pour lui. La compagnie Tiesese a pour vocation de faire la promotion et la vulgarisation de la culture et de l'art congolais à travers ses différentes créations artistiques tant au niveau nationale qu'international, tout en s'intégrant dans la culture universelle et en prônant l'unité dans la diversité.

Désirée Hermione Ngoma.

17 octobre 2008

Badou enterré sous terre depuis 16h ce jour 16/10/2008

par Janvier Nougloi

Il est parti pour ne plus revenir. Ange Marie Badou ne vivra que par ses œuvres. Depuis hier, les cérémonies entrant dans le cadre de son inhumation ont démarré et les hommages lui sont rendus. Le monde artistique, la presse et ses proches lui rendent un hommage mérité. Des témoignages et autres marques de sympathie fusent de toutes parts pour qualifier les mérites et les prouesses réalisées par l’homme.

Encore une fois, des éloges dithyrambiques ont ponctué les discours et les honneurs rendus à l’illustre disparu. Connu beaucoup plus pour son côté comique à cause des rires et sourires qu’il est arrivé à arracher aux coeurs meurtris, Dah Badou fut une icône du monde artistique béninois. Celui qui a su positiver ses défauts physiques pour les mettre au service du théâtre et de la culture est resté dans l’esprit et demeurera encore pendant longtemps.

Comme Théodore Béhanzin, parti lui aussi dans des conditions très affreuses, Ange marie Badou, en rejoignant l’au-delà, aura, en dépit de tout, marqué l’histoire culturelle et artistique béninoise. « L’artiste est mort, vive l’artiste », diront beaucoup. Mais la disparition tragique de Dah Badou qui ne présentait aucun signe extérieur de souffrance, malgré le mal qui le rongeait, selon certains témoignages, devrait amener les artistes à se pencher encore une fois sur l’après-artiste.

En réalité, après tous les services rendus à la nation à travers diverses activités ludiques et artistiques, que réserve l’Etat béninois à leurs familles respectives ?

Décoration à titre posthume, diront certainement la plupart des Béninois. Mais en réalité, que deviennent la famille et les enfants des disparus qui auraient pu bénéficier de l’attention de leurs parents pour un meilleur avenir ? Certes, les bonnes volontés et les cœurs généreux, sous le coup du choc nouveau, manifesteront leur générosité à la famille restreinte du disparu. Mais pour combien de temps cela va-t-il durer ?

Voilà qui repose la question du soutien des artistes dont les œuvres amusent plus d’un au Bénin. Lorsqu’on se rend compte du travail de fond que font les artiste à travers la création d’œuvres de l’esprit, il y a de quoi le leur reconnaître. Sans eux, le monde manquerait sûrement d’un grain de sel. Pour preuve, qui des Béninois n’a jamais eu l’occasion de fredonner une chanson, de faire un geste de la tête en écoutant les mélodies de chez nous ?

Si on pouvait savoir combien de personnes retrouvent le sourire perdu avec les prestations d’œuvres artistiques, on apprécierait les choses à leur juste valeur. C’est justement pour cela que l’Etat béninois doit créer des structures de soutien qui doivent véritablement fonctionner et être utiles aux artistes avant et après leur mort.

Dah nous a laissé des spots publicitaires. Il a su, bien avant le changement, annoncer que « le développement passe par le changement des mentalités, le changement du corps de la tête et la tête de la tête ». Ce mérite est à son actif.

Je pense, pour ma part, que la disparition tragique de Dah Badou doit faire revenir le débat sur la nature du soutien à apporter aux artistes. Les artistes doivent avoir au sein de la société béninoise un statut bien défini. Du moins, c’est ce que je crois. Et c’est ma conviction !

                                                                                                                                                            Janvier Nougloi

13 octobre 2008

DAH BADOU Ange, paix à son âme

DÉCÈS DE L’HUMORISTE DAH BADOU
Le parcours atypique d’un maître du rire

Photo17

L'un des plus grands humoristes du Bénin s'est éteint

Le monde artistique et culturel du Bénin est éploré. Depuis le 03 octobre dernier, l’artiste comédien et animateur de radio, Ange- Marie Hugues Badou alias dah Badou a tiré sa révérence des suites d’une courte maladie, laissant ainsi, ses parents, ses pairs, ses fans dans la consternation totale.


  « Son rire faisait rire… » Se rappelle une jeune femme émue par la nouvelle de la mort du comédien Dah Badou. Comme cette femme, personne n’est indifférent à la mort de ce visage qui a su parfaire l’art du rire pour se moquer de lui-même et de nos travers. Beaucoup ne le savaient pas malade mais, le comédien était resté plusieurs jours alité pour cause de maladie. Malheureusement, malgré la vigilance et le professionnalisme du personnel soignant de la clinique Boni, l’artiste a succombé à son malaise.

   Un personnage atypique

   Homme de scène, Dah Badou ne se faisait pas prier pour arracher un sourire ou susciter l’hilarité autour de lui. Son gros ventre exhibé à merveille pour faire rire, l'écartement de ses dents de devant constituait un atout irrésistible dans le physique de l’humoriste et dans son expression artistique. «Il est difficile de lui résister. Rien qu’à le regarder, on ne pouvait pas s’empêcher d’éclater de rire » déclare, Hippolyte, un de ses fans. Faire rire et sensibiliser les populations béninoises avec la satire et la blague les chansons populaires sur les ondes de radio étaient devenues la raison de vivre de ce personnage hors du commun. Sur scène, il ne tarit pas non plus d’inspirations pour tenir en haleine le public. Révélé dans les spots télévisés avec son ventre proéminent brandi par dérision, Ange Marie Badou alias Dah Badou a opéré une mutation de son art pour se trouver des talents de réalisateur de film. Il a à son actif plusieurs productions de fou rire et de satire sociale. Danseur et chorégraphe, il active aussi son génie dans la géomancie et joue souvent le rôle de devin dans nombre de productions. Il a participé à plusieurs festivals de théâtre et d’humour tant en Afrique qu’en Europe. Avec des centaines de spots publicitaires à son actif, Dah Badou a fait valoir son talent dans plusieurs pays.

   Décédé à 42 ans, Dah Badou a connu un parcours atypique. Après ses études, il a opté pour le métier de jardinier. Mais déjà, il se découvrait des talents de comédien, car son sens de l’humour était l’un de ses meilleurs atouts pour s’attirer la clientèle. Plus tard, il décide de professionnaliser son art, c’est ainsi que le Complexe Artistique Culturel Kpanlingan lui ouvre ses portes en 1996. Pendant douze ans il demeurera le maître chorégraphe de cette formation artistique. En novembre 1996, la pièce «L’île des Esclaves» de Marivaux mise en scène par les Béninois, Antoine Dadélé et Théophile Ayihouzonon le révèle au festival du Niger à Maradi. En 1997 il entreprend une tournée internationale avec le Ballet folklorique d’Haïti avec comme metteur en scène, l’haïtienne, Nicole Lumarque. En Mai 1998 c’est le festival d’ Antony en France qui l’accueille avec la Compagnie «Impala Pala» du metteur en scène congolais Georges M’bousi qui a mis en scène un texte de Florent Couao Zoti. En Février 2003, Février 2005 et Mars 2007, Dah Badou est resté fidèle au Festival International du Théâtre du Bénin (Fitheb), par sa participation en qualité de comédien dans des mises en scène respectives de Tola Koukoui, Antoine Dadelé, Alougbine Dine, Lazare Houetin. En Juillet 1999 l’illustre comédien béninois est admis au festival International de Limoges (France) avec la Pièce «Errance» de la Belge, Anita Fan Bel. L’année suivante, on le rencontre au Festival International d’Avignon toujours en France. Interpellé par l’indiscipline de ses concitoyens, il sort en mai 2007, un feuilleton intitulé, «Trop de Désordre », une satire sociale en cinq volumes. Toujours dans le même esprit, il réalise en Juin 2008 le film «Le choix du Peuple», une satire politique, un long métrage de 2h2Omn. Son dernier film « Mon Beau, belle Mère » est un long métrage de 1h45mn. Comédien publiciste, très sollicité, Dah Badou a également participé à la réalisation de plusieurs films avec les acteurs béninois. Actuellement directeur de la Compagnie «BK» composée de comédiens Publicistes, il foisonne de projets pour un avenir radieux du secteur artistique au Bénin. Malheureusement, la mort ne lui a pas laissé plus de temps…

Auteur(s) / source : Franck Raoul PEDRO

8 octobre 2008

La Fureur de lire Partageons-la Lecture de contes

La Fureur de lire

Partageons-la

Lecture de contes africains

par Georges M’BOUSSI

Mercredi 15 Octobre 2008

à 17h00

La Bibliothèque de La Daguenière (49)

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